Tanzanie



Histoire


Il y a 3,75 millions d'années, trois australopithèques marchent sous la pluie dans les cendres refroidies d'un volcan. Et nous laissent ainsi l'empreinte de leurs pas... En 1978, la paléoanthropologue britannique Mary Leakey découvrit le témoignage le plus probant et le plus touchant de la bipédie des australopithèques. Le site de Laetoli en Tanzanie a livré des empreintes de ces pas d'hominidés bipèdes exceptionnellement conservées dans de la cendre volcanique indurée
Le site d'Olduvai dispose la première preuve de l’existence d’ancêtres de l’homme. Les paléoanthropologues ont trouvé des centaines des os fossilisés et des outils en pierre dans le lieu datant de millions d’années, qui les emmènent à conclure que les être humains ont évolué en Afrique.

Les sites d’art rupestre de Kondoa sont un témoignage exceptionnel sur la vie des chasseurs-cueilleurs et des paysans qui ont vécu dans la région pendant plusieurs millénaires, et reflètent une variante unique de l’art des chasseurs-cueilleurs d’Afrique australe et  d’Afrique centrale, et une forme unique de peintures agro-pastorales. On ne connaît pas encore le nombre exact de sites d’art rupestre dans la zone de Kondoa, mais on estime qu’il y a entre 150 et 450 abris sous-roche, grottes et façades rocheuses décorés. 

 

L'histoire coloniale et moderne de la Tanzanie est marquée par des affrontements et des luttes d’influences entre les populations d’Afrique de l’Est, les marchands et les colons. L’héritage laissé par cette multitude d’influences se retrouve dans la culture extrêmement diversifiée du territoire : le mélange des traditions tribales avec les traces laissées par les Européens s’ajoutent aux nombreuses reliques arabes, indiennes et asiatiques. Un bon nombre de monuments et de lieux historiques témoignent de ce passé riche et chargé, dans le cadre incroyable des terres africaines.

 

Les explorateurs portugais ont une grande influence jusqu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle les populations locales se rebellent.

Ce sont alors les Britanniques qui s’intéressent à la région, en envoyant leurs plus grands explorateurs, comme John Speke, qui nomme le lac Victoria en l’honneur de sa reine et David Livingstone. De nombreux bâtiments typiques sont érigés, comme la cathédrale anglicane de Zanzibar ou la Cathédrale Saint-Joseph de Dar es-Salaam.

La division des terres anglaises et allemandes donne au territoire un premier nom : Tanganyika. C’est également à cette époque que Dar es-Salaam est choisie comme capitale.

 

Il faut attendre 1953 pour que Julius Nyerere, à la tête du parti TANU, demande l’indépendance au Royaume-Uni, qui l’accorde sans discuter le 9 décembre 1961. Il est possible de trouver à Arusha ou dans la capitale de petits villages reconstitués typiques qui font revivre les modes de vie des anciennes populations tanzaniennes.

 

Les Trésors Muséographiques

Le Musée national de Tanzanie est un consortium de cinq musées tanzaniens dont le but est de préserver et d'exposer des expositions sur l'histoire et l'environnement naturel de la Tanzanie.

Le musée national de Dar es Salaam est situé dans la rue Shabban Robert, à côté des jardins botaniques. Fondé en 1934 et ouvert au public depuis 1940, il était à l'origine un musée commémoratif dédié au roi George V; une des voitures du roi est toujours exposée. Il est maintenant dédié à l'histoire de la Tanzanie. Ses pièces les plus célèbres comprennent des os de Paranthropus boisei qui ont été découverts par Louis Leakey à Olduvai. Le musée possède également une grande section consacrée à la ville-État de Kilwa, à Shiraz.

Le Kijiji cha Makumbusho, ou musée du village, créé en 1996, est un musée ethnographique à ciel ouvert situé dans la banlieue de Dar es-Salaam, Il présente des huttes traditionnelles de 16 groupes ethniques tanzaniens différents.

Le Musée national d'histoire à Arusha, présente deux expositions permanentes, respectivement sur l'évolution humaine et l'entomologie.

Le musée de la déclaration d'Arusha, présente des documents sur l'histoire coloniale de la Tanzanie, la lutte pour l'indépendance et la Déclaration d'Arusha, dans laquelle le premier président tanzanien, Julius Nyerere, a exposé sa vision politique. Le musée commémoratif Mwalimu Julius K. Nyerere, ou musée Nyerere, est situé à Butiama, où le premier président tanzanien, Julius Nyerere, est né et a été enterré. Le musée présente des objets liés à la vie personnelle et politique de Nyerere.