Enrichi par la culture perpétrée par les descendants mayas et le catholicisme issu du colonialisme, Le Nicaragua est un pays riche en surprise et fier de ses différentes cultures. Les festivals à Pâques tout comme les cérémonies mayas sont colorées par des festivités allègres.
Les Trésors Gastronomiques
Certains plats typiques du Nicaragua sont le gallapinto (riz frit, haricots rouges et œufs) et le mondogo (soupe). On utilise beaucoup de bananes et de pommes de terre dans la cuisine. Beaucoup d'aliments se mangent à la main avec les tortillas qui, à base de maïs, sont utilisées comme du pain.
Pour ce qui est des boissons, le Nicaragua est connu pour ses rhums, dont le célèbre Flor de Caña, et ses cigares.
Les Trésors artistiques
Fanas de marimba et de guitare, de trova, de salsa, de merengue, de cumbia, les Nicaraguayens aiment écouter de la musique tout au long de la journée et quel que soit le lieu.
El Güegüense, élément fondateur de la littérature nicaraguayenne, est une pièce en partie dansée remontant au XVIe ou XVIIe siècle. Cette œuvre anonyme, rédigée en espagnol et en náhuatl, mais surtout transmise oralement, met en scène le Nicaragua colonial de l’époque, et plus particulièrement un personnage satirique (le Güegüense), symbole des opprimés astucieux et irrévérencieux en prise avec les autorités.
Le muralisme, né au Mexique dans les année 1930, s’est largement propagé et implanté au Nicaragua. Le courant, dont la peinture est appliquée comme des fresques sur les murs des villes, est une forme de contestation de la dictature de Somoza ainsi qu’une critique de la colonisation, de l’exploitation du peuple et de la soumission à la religion. Des centaines de fresques politiques, qui appelaient à la révolution et à l’égalité des droits, ont couvert les murs des villes durant une décennie.